Bossu | Introduction
Introduction |
Synopsis |
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Jean Régnier campe un attachant bossu dominé par ses sens; une performance physique impressionnante. Cette œuvre singulière est à la fois drôle et déroutante. Originale…
Catherine Hébert, Voir Montréal, mai 2002
Bossu amène, pour le spectateur, une réflexion sur l’être humain et la manifestation de ses pulsions amoureuses en considération de ses besoins primitifs, comme la protection du territoire, la pulsion de reproduction et la recherche de chaleur (affective, physique et spatiale).
La mise en scène de Clément Cazelais a pour objectif de révéler les subtilités physiques et psychiques du personnage, une approche qui demande à l’acteur Jean Régnier, une exploration simultanée du verbe et du mouvement intérieur, en quête d’union entre les mots et les pulsions primitives. La mise en scène est par conséquent fondée sur la manifestation de principes énergétiques, transformant ainsi la représentation théâtrale en une allégorie organique accessible à tous.
La musique de Rainer Wiens est à la fois mouvement introspectif, acte de rébellion, nostalgie de la communion, souvenir d’un amour toujours vivant, source de joie et désespoir. L’aménagement scénographique de Fanny Bisaillon-G. rend compte de l’isolement et de l’introspection du personnage. Il accentue le dynamisme des éclairages de Stéphane Jolicœur, une lumière parfois tranchante, composée d’ombre et de pénombre, réfléchissant le vide, la frayeur, l’espoir. Les costumes d’Any Malenfant sont sobres, dignes et solennels, en accord avec l’importance et la fragilité du moment.